Contre la régression sociale et pour la justice contre les agressions fascistes : manifestons le 3 avril 2018 à 14h à la gare de Montpellier

Mardi 3 avril : tous et toutes en grève dans l’unité personnels/étudiant·e·s !
Campus Triolet : Assemblée générale à 11h30 amphi 5.06 de la faculté des Sciences.
C.N.R.S. : Assemblée générale à 11h devant la délégation.
U.F.R. STAPS : Assemblée générale à 12h30
Manifestation : 14 h départ de la gare

Nos organisations syndicales se sont réunies afin de décider de leur attitude face aux événements intervenus à l’U.F.R. Droit et Science politique. Les violences subies ont en effet soulevé une immense vague d’indignation et de solidarité, de toute part, au niveau local comme national. Loin de démoraliser les étudiants, ceux-ci, dans les derniers jours, partout en France, ont multiplié les blocages, les manifestations, à la fois pour exiger l’abrogation de la loi Vidal/ORE, pour la défense du Baccalauréat, le retrait du plan Étudiants, et en solidarité vis-à-vis des étudiants de Montpellier : à Lyon, Bordeaux, Aix, Nanterre, Rouen, Paris Diderot, Perpignan, des assemblées générales se réunissent et entament la mobilisation.
À Montpellier, 3000 étudiant-e-s se sont réuni-e-s pour réaffirmer les revendications et le blocage total de l’Université Paul Valéry pour obtenir satisfaction.

Dans cette situation, nous avons décidé de nous adresser solennellement au président de l’université de Montpellier, Philippe Augé, et à la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Frédérique Vidal, pour que ceux-ci mettent rapidement en œuvre la seule solution possible dans pareil cas : que les coupables des violences soient rapidement identifiés et que la réouverture de l’U.F.R. de Droit et Science Politique de Montpellier soit conditionnée à leur mise à pied. Ces individus ne peuvent pas continuer à faire cours aux étudiants après avoir participé à en envoyer plusieurs à l’hôpital.
En effet, nous estimons que la masse des témoignages, des vidéos, et le rôle manifeste de l’ex-doyen Philippe Pétel devrait permettre, avec les moyens modernes de la police et les moyens d’investigation administrative dont dispose l’IGAENR, que l’enquête ne traîne pas en longueur. Pour garantir l’impartialité des enquêtes judiciaires et administratives, nous demandons le dépaysement judiciaire avec la délocalisation devant un tribunal extérieur de Montpellier. Nous serons vigilants dans les jours qui arrivent à ce qu’aucun élément ne puisse nous faire penser à un début d’enterrement de l’affaire ou à la moindre absence d’impartialité.

Nos organisations ont également évoqué la montée des combats contre les mesures que tentent d’imposer le gouvernement à marche forcée, en particulier à la S.N.C.F., dans les hôpitaux, à la Sécurité sociale, les EHPAD et contre les conséquences des attaques contre le code du travail dans plusieurs entreprises privées, dont la grande distribution.

Dans ces conditions, elles appellent à une mobilisation d’ampleur le mardi 3 avril.
Nous appelons les personnels à être auprès des étudiant·e·s ce jour-là en se mettant en grève, à participer aux assemblées générales, et à converger dans une grande manifestation dans l’après-midi devant la gare Saint Roch.

Plus que jamais, nos organisations sont résolues à lutter jusqu’au bout pour obtenir :

Abrogation de la loi Vidal/ORE !
Retrait du Plan Étudiants !
Défense du baccalauréat comme diplôme national, premier grade universitaire !

Liste des termes utilisés dans cette page définis dans le lexique

Code du travail
Le code du travail français est un recueil organisé de la plupart des textes législatifs et (...) Lire la suite

Page publiée le lundi 2 avril 2018

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