Manifestations le 1er mai

Le 1er mai doit mobiliser largement celles et ceux qui aspirent à l’émergence d’une autre société et dénoncent la faillite d’un système politique aux institutions définitivement dépassées.

Les manifestations ont lieu à :

  • Montpellier à 10h30 place Zeus
  • Béziers à 10h30 Bourse du Travail
  • Sète à 10h place de la Mairie
  • Lodève à 11h à la sous-préfecture
  • Lunel à 11h Statue Pescalune
  • Bédarieux à 10h à la gare
  • Agde à 11h à la Promenade
  • Ganges à11h à la Mairie

Déclaration intersyndicale CGT, FSU, Sud Solidaires

Une nouvelle fois le vote en faveur des thèses de l’extrême droite atteint des sommets tant au niveau national où la candidate FN est qualifiée pour le second tour de l’élection présidentielle qu’au niveau départemental où le FN passe la barre des 25%.
Pour notre pays, pour notre département, pour les salariées et salariés, pour les retraitées et les retraités, pour les étudiants et pour les privées et privés d’emploi c’est un nouveau signal d’alerte. C’est une nouvelle fois, le signe que l’absence de réponse aux urgences sociales constitue le terreau des thèses nationalistes, racistes et xénophobes.
Au second tour des élections pas une voix ne doit aller au Front national.
Ce qui s’est produit ce dimanche 23 avril 2017, c’est d’abord l’échec de la politique poursuivie durant la mandature.

En cinq ans le chômage, l’exclusion, la précarité et la pauvreté n’ont fait qu’augmenter. Les inégalités se sont creusées avec des riches toujours plus riches, des pauvres toujours plus pauvres. Des services et des entreprises publiques qui ont continué de subir la loi du libéralisme et les suppressions d’emploi. Des services publics mis en difficulté d’accomplir leurs missions ce qui a pour conséquence d’éloigner encore un peu plus de la République les populations victimes de la crise.
Nous ne pouvons que constater le naufrage d’une politique qui a renoncé dès les premiers mois à renégocier les traités européens et à tenir sa promesse de revenir à un âge de départ en retraite à 60 ans. Une politique qui a cédé chaque jour un peu plus au diktat du MEDEF. Une politique qui a produit la loi sécurisation de l’emploi, les lois Rebsamen et Macron, la loi travail. Qui a bloqué l’indice des fonctionnaires, le niveau des pensions et n’a pas permis le relèvement nécessaire du niveau du SMIC et de l’ensemble des salaires.

Ce n’est pas en proposant de poursuivre la remise en cause de notre système de protection sociale, en amplifiant la loi travail et une nouvelle suppression de postes dans la fonction publique avec le soutien des plus libéraux et du patronat que nous traiterons des causes du vote FN.

Pour toutes ces raisons, le 1er mai doit mobiliser largement celles et ceux qui aspirent à l’émergence d’une autre société et dénoncent la faillite d’un système politique aux institutions définitivement dépassées.

Page publiée le jeudi 27 avril 2017

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